Le président du parti “El Majd”, Abdelwaheb El Hani, a évoqué l’existence d’un “courant politique qui tente de remettre en cause les droits de la femme”.
Il a souligné qu’il s’agit “d’un courant intrus wahabite qui cherche à copier d’autres modèles totalement différents du modèle tunisien où la femme bénéficie de plusieurs acquis par rapport à d’autres pays musulmans.
Le président du parti El Majd a, en outre, indiqué qu’il “y a des courants qui cherchent à changer l’identité des Tunisiens et la nature de l’Etat et de la société en Tunisie et que nous devons combattre”.
Dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP, à l’issue d’une cérémonie à la mémoire du leader Habib Bourguiba, organisée, mardi matin, par l’association “Awfia” (Fidèles) et celle de “la pensée bourguibienne”, à l’occasion de la Fête de la femme, il a ajouté que “cette fête a une grande importance, soulignant que depuis les élections du 23 octobre 2011, “les gouvernements de Hamadi Jebali et Ali Larayedh ont préféré ne pas célébrer les fêtes nationales”.
Il considère que certains “pensent estomper l’Etat tunisien, son histoire et les acquis de la République”, ajoutant que la révolution “s’est produite contre la dictature et la corruption, et pour rétablir le processus de réforme authentique et non contre l’Etat et les valeurs de la République”.
Dans ce sens, le président du parti “El Majd” a fait remarquer que “les peuples évolués s’inspirent de leur histoire pour faire prendre conscience aux jeunes et enraciner en eux l’esprit patriotique qui se reflète à travers la fierté de ces acquis”.