Croire que l’assassinat de Brahmi et des 9 soldats au Chaambi est un problème local, c’est faire fausse route. La liquidation physique des leaders du nationalisme arabe, la déstabilisation de la Tunisie et de son armée à travers les graves et multiples incidents de Chaambi prépare forcément le lancement imminent du «printemps arabe en Algérie». Il ne faut pas s’étonner si l’Armée algérienne opte pour guerre préventive sur la scène tunisienne.
Une chute du régime algérien relancera l’idée du printemps arabe dans la région surtout si les Etats Unis se décident à bombarder la Syrie. La dernière attaque des soldats tunisiens avec une telle atrocité et de haine par les forces obscures est un test au peuple tunisien. Notre molle réaction encourage à coup sûr les commanditaires à aller plus loin dans leur complot contre la Tunisie et la région arabe.
Accepter l’idée d’un gouvernement d’union nationale sous la présidence du parti islamiste et l’abandon de la revendication de la dissolution de l’ANC est une mascarade et une insulte au peuple tunisien. Que peut-on faire avec les incompétents de la Troïka et ceux de l’opposition opportuniste ?
Le peuple, même sans l’appui de l’UGTT, doit poursuivre sa lutte jusqu’à la réalisation de ses objectifs à savoir la liquidation de toues les instances qui ont participé au désastre sécuritaire et à la destruction de l’Etat unitaire.