L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a accusé samedi “des parties dans le gouvernement”, dont le ministère des affaires religieuses, de susciter la division des Tunisiens.
“L’UGTT réitéré son appel à la démission de l’actuel gouvernement, la constitution d’un gouvernement de compétences nationales et l’ouverture d’un dialogue pour adopter un processus politique consensuel permettant d’éviter au pays les dérapages qui risquent de le mener à la violence et au terrorisme”, écrit l’organisation syndicale dans un communiqué publié samedi.
L’organisation syndicale avait lancé lundi dernier une initiative pour sortir le pays de la crise politique où il se trouve depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier.
L’initiative de l’UGTT consiste dans la formation d’un gouvernement de compétences dont les membres seront choisis parmi des personnalités indépendantes qui s’engagent à ne pas se présenter lors des prochaines élections. Un appel a été aussi lancé pour la dissolution des Ligues de Protection de la Révolution (LPR).
L’UGTT, dont les locaux à Tozeur ont été saccagés hier vendredi, a aussi dénoncé les campagnes de dénigrement lancées contre l’organisation dans les mosquées, citant en particulier des mosquées à Sfax “où les imams ont incité leurs sympathisants à se retirer de l’UGTT et à attaquer ses locaux”, précise l’UGTT appelant à préserver la neutralité des lieux de culte.