Les fonctionnaires et les agents du gouvernorat de Sidi Bouzid n’ont pas pu reprendre leur travail, en raison de la détérioration des locaux, à la suite de l’incendie et du pillage des bureaux et de la perte de documents et de dossiers, après l’assassinat du martyr Mohamed-Brahmi, le 25 juillet 2013.
Des agents et des fonctionnaires ont déclaré au correspondant de l’agence TAP dans la région qu’ils ont “tenté de reprendre leur travail, mais l’état des lieux est tellement sinitré qu’ils n’ont pas rejoindre leur bureau”. Ils ont demandé aux autorités concernées, surtout le ministère de l’Intérieur d’accélérer l’inspection technique pour l’évaluation des dégâts, le nettoyage et les réparations.
Le syndicat de base du gouvernorat de Sidi Bouzid a souligné, dans un communiqué, qu’il a été impossible de reprendre le travail au chef-lieu du gouvernorat et dans les délégations de Sidi Bouzid ouest et est, “surtout avec l’état de tension qui sévit avec les manifestations et les sit-ins qui se déroulent devant le siège du gouvernorat”.
Dans ce sens, le syndicat a appelé à réunir toutes les conditions pour la reprise du travail au siège du gouvernorat et dans les deux délégation, tout en affirmant qu’il est disposé à reprendre les activités dès que la situation sera stabilisée dans la région.
Quelques fonctionnaires ont repris leur travail, vendredi, afin de parer au plus urgent. Le secrétaire général du gouvernorat, Moncef Bouazizi, a annoncé que les services administratifs régionaux de l’équipement vont entamer, dès samedi, les réparations”.