Le ministère de la Défense nationale a demandé aux journalistes de la presse écrite, et aux médias audiovisuels et électroniques assurant le suivi des opérations militaires en cours au massif du Chaambi, de puiser leurs informations à des sources de première main et de ne pas se fier aux pages de réseaux sociaux « qui se font passer pour des pages du ministère de la Défense nationale » comme source officielle d’information.
Le ministère demande également, dans un communiqué publié vendredi, que soient pris « en compte la spécificité du domaine sécuritaire et les impératifs de confidentialité et de discrétion qui lui sont inhérents et ce jusqu’à la fin des opérations militaires en cours comme il est d’usage dans toutes les armées du monde ».
Il attire aussi l’attention sur la nécessité «de traiter et d’interpréter les données sécuritaires d’une manière compatible avec les méthodes d’analyse objective et conforme aux standards du travail journalistique afin d’éviter toute interprétation erronée ».
Le ministre souligne, dans le même communiqué qu’«autant il tient à fournir à l’opinion publique des données précises et fiables et en temps opportun, autant il est parfois amené à en faire rétention pour assurer le bon déroulement des opérations en cours et parce qu’il y va de la vie des militaires eux-mêmes».
Le ministère de la Défense nationale salue enfin l’effort consentis par les divers médias en matière de suivi de la vie nationale et pour éclairer l’opinion publique sur les évènements dans tous les domaines, s’agissant en particulier de la situation sécuritaire en tant que pôle d’intérêt qui a son impact sur la vie du citoyen.