La coordination régionale du Front du salut national de Béja a souligné, vendredi, dans un communiqué, “le caractère pacifique de ses actions, jusqu’à la chute du gouvernement”.
A la suite des actes de violence dans la ville de Béja, qui se sont produits mercredi dernier, la Coordination a ajouté qu’elle ” poursuivra le processus révolutionnaire et qu’elle est prête à défendre les biens privés”, soulignant que la poursuite des menaces et des violences ne peut que la convaincre de persévérer dans sa lutte contre l’obscurantisme et le sous-developpment, selon le même communiqué.
La Coordination a souligné que certaines parties avaient fait face à “ces mouvements populaires par des actes de pillage et de terreur, dans l’objectif de dénaturer les appels du front du salut national et de l’attirer dans la spirale de la violence”, en allusion aux troubles et aux affrontements entre les militants du Front populaire et les partisans du mouvement Nahdha, survenus mercredi dernier.
La Coordination régionale du Front du salut national de Béja, créée au début de la semaine, a appelé à “s’unir autour des revendications appelant à dissoudre l’assemblée nationale constituante dont la légitimité s’est achevée et à charger une commission d’experts de l’élaboration d’une constitution pouvant réaliser les objectifs de la révolution.
La coordination appelle également à la dissolution des ligues de la protection de la révolution et la création d’une instance spéciale pour le réexamen des nominations effectuées, dans un esprit partisan et selon les allégeances, ainsi que la constitution d’un gouvernement de salut national”.
D’un autre côté, Mohamed Gaïdi, membre du conseil de la Choura et du bureau régional du mouvement Ennahdha, a indiqué, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP, jeudi, que “le mouvement a entamé les procédures pour porter plainte contre les parties appartenant à la Coordination régionale du Front du salut national de Béja, à cause des actes de violence ayant touché le local du parti Ennahdha et certaines associations”. Il a accusé la Coordination de “mobiliser les jeunes et de les inciter à la violence”.