Tunisie : Marche de solidarité avec l’armée nationale et contre le terrorisme à Gafsa, Kairouan et Jendouba

Des marches de solidarité ont été organisée mardi soir à Gafsa, Kairouan et Jendouba pour exprimer la solidarité avec l’armée nationale et dénoncer le terrorisme.

A Gafsa, une marche silencieuse a été organisée à l’appel des partis de l’opposition et des représentants de la société civile. ”cette marche exprime toute la tristesse et la douleur après la mort de huit soldats de l’armée nationale tombés en martyrs lundi au mont chaambi, a déclaré Adel Sghaier, coordinateur régional du front populaire. Les manifestants ont récité la Fatiha à la mémoire des martyrs devant la caserne militaire au centre ville.

A Kairouan, l’Union régionale du travail a organisé une marche pacifique à laquelle ont pris part des centaines de citoyens et les composantes de la société civile.

La marche a démarré devant le siége de l’Union régionale du travail en direction de la garnison militaire de la ville de Kairouan, où les manifestants ont allumé des bougies et récité la Fatiha à la mémoire des martyrs.

Les participants se sont, par la suite, rassemblés à la place des martyrs scandant des slogans exprimant leur refus de la violence et du terrorisme et réclamant le départ du gouvernement.

A Jendouba, les manifestants ont exprimé avec beaucoup d’émotion leur soutien à l’armée nationale, saluant les héros du peuple qui ont payé de leur sang la défense de la patrie.

Les manifestants ont imputé au gouvernement provisoire et à l’ANC les événements violents qui se sont produits dans le pays. Ils ont également appelé à la dissolution du gouvernement et de l’ANC.

A Ghardimaou (gouvernement de Jendouba) une marche pacifique a été organisée pour dénoncer l’assassinat des huit militaires au Mont Chaambi parmi lesquels figure, le caporal Maher Guemi, originaire de la ville.

Les manifestants ont salué les militaires en poste devant le siège de la délégation avant de se diriger au local du parti Ennahdha pour réclamer la dissolution du gouvernement, accusant le parti, principale composante de la Troika au pouvoir, d’être responsable des dérives sécuritaires dans le pays.