Pour sortir de la situation de crise dans le pays, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) préconise la dissolution du gouvernement et la désignation d’une personnalité nationale consensuelle pour la formation d’un nouveau cabinet.
Les membres du nouveau gouvernement s’engagent à ne pas se présenter aux prochaines élections. Leur mission consiste, pour l’essentiel, en la gestion des affaires courantes et en le rétablissement de la sécurité pour permettre aux prochaines élections de se dérouler dans des conditions appropriées.
La centrale syndicale appelle aussi à :
– La dissolution des Ligues de protection de la révolution (LPR) et la poursuite en justice des individus impliqués dans des crimes ou actes d’agression.
– La création de nouveaux mécanismes pour garantir la neutralité de l’administration, des établissements éducatifs, de l’université, des espaces culturels et des lieux de culte.
– La création d’une instance nationale chargée d’enquêter sur les assassinats et actes terroristes ciblant les hommes politiques et les militaires.
– La promulgation d’une loi sur la lutte contre le terrorisme et l’association des syndicats des forces de l’ordre à la réforme de l’appareil sécuritaire.
– La création d’une commission d’experts en droit constitutionnel pour la révision de la dernière version de la constitution et l’élaboration d’un projet de code électoral.
A noter que la commission doit achever ses travaux 15 jours après la date de sa création, précise l’UGTT.
– La Promulgation d’une loi constitutive qui stipule que l’ANC adopte le projet de constitution et celui du code électoral et se charge de l’installation de l’instance supérieure pour les élections.
L’ANC dispose de 15 jours de la date de réception des deux projets de loi de la part de la commission d’experts pour agir. Au cas où elle n’approuve pas les deux projets de loi dans un délai de 15 jours, l’ANC est considérée comme dissoute.