Plan “U” pour un Gouvernement d’efficacité

1° Le président de la République Moncef Marzouki s’entretient pendant trois jours avec des universitaires, des juges et des directeurs centraux de l’administration. Ces personnalités ne doivent appartenir à aucun parti ni à aucune organisation, ni UGTT ni LTDH ni ligues d’extrémistes terroristes de gauche, de centre ou de droite. Ces personnalités doivent être connues pour leur intégrité et leur indépendance et dont l’âge ne dépasse pas 65 ans et n’ayant jamais eu de responsabilité ministérielle. Il doit bien exister une centaine de femmes et d’hommes de cet acabit dans le pays.

2° A la fin de ses entretiens, le président désigne un chef de gouvernement et le charge officiellement de former un gouvernement dans les 48 heures. Ce gouvernement ne doit avoir que 20 ministres au plus sans la cohorte des secrétaires d’Etat et conseillers qui ne servent à rien. Le gouvernement annoncé ne doit pas passer par l’Assemblée constituante. Cette Assemblée n’a plus rien à voir avec les affaires de l’Etat. Elle est élue pour écrire une Constitution et non pour légiférer.

3° L’Assemblée constituante aura jusqu’au 30 août 2013 pour finir la Constitution et la loi électorale qui doit être revue car celle de B Achour a montré ses limites et ses dégâts. Tout élu qui s’absente doit être jugé pour dilapidation des deniers publics, manquement au devoir et trahison de confiance. Pendant le mois d’août, personne de la Constituante ne sera payé, ce qu’ils ont eu leur suffit.

4° Le chef du gouvernement et le président se mettent d’accord sur un nouveau directeur de la Banque centrale qui aura à assainir ce nid de crapules et redresser le dinar.

4° Le gouvernement aura à :

A)- assurer la saison agricole dans les meilleures conditions,

B)- assurer la rentrée scolaire et universitaire,

D)- assainir pour de bon le circuit de distribution interdisant toute spéculation, toute monopolisation et tout trafic illégal. Le corps de la douane doit être lavée à fond,

E)- préparer le budget et la loi des finances 2014 dans une vision réaliste,

F)- renvoyer d’où ils viennent tous les délégués et les gouverneurs. Ces deux corps parasitaires ont fait trop de mal au pays bloquant la marche naturelle de l’administration et déviant les plans économiques. Chaque ministère a son directeur régional, le gouverneur n’a rien à foutre,

G)- sécuriser le pays.

5° Interdiction des grèves et sit-in qui bloquent la production, l’administration et l’infrastructure. Si l’Ugtt refuse, cassons les tentacules de cette pieuvre vénéneuse. Les syndicats on en fabrique 16 à la douzaine.

6° Le 31 août, la Constitution est publiée et ratifiée par le président de la République et le chef du gouvernement. Le 1er septembre, élections du président de la Chambre des députés (listes nominatives personnelles) et des députés (listes de partis). Aucun élu de la Constituante n’a le droit de se présenter aux élections. Le président de la Chambre des députés ne doit pas avoir plus de 65 ans. Le 2 ou le 3 septembre au plus tard, les résultats sont annoncés. Le président de la Chambre est de facto président de la République par intérim. Adieu M. Marzouki et faites-vous oublier. «Constituant(e)s », OUST, rentrez chez vous, revenez à vos chopes, louages et fructifiez l’argent du peuple mal acquis. Le gouvernement continue sa tâche.

7° Le 1er octobre, élection du président de la République (listes nominatives personnelles).

8° Le 15 décembre se fait la transition gouvernementale.

Ainsi, R. Ghannouchi et cohorte n’auront aucune occasion de s’immiscer dans les affaires de l’Etat, de parler « au nom du peuple » ou de diriger de derrière les coulisses. Ainsi, nous abordons 2014 avec des institutions issues du suffrage universel. Fini l’aboiement et le hurlement des extrémistes et centristes. Ainsi, nous n’avons besoin ni de R Ammar ni de Zbidi que les anarchistes bolcheviques cherchent à «placer». Le terrorisme peut être jugulé par un gouvernement intègre et efficace avec la collaboration active des citoyens.

De Amad Salem, en réaction à l’aticle Tunisie – Assassinats Politiques: La révolte du Bardo