L’UTICA hausse le ton et exige un gouvernement de compétences

Le Conseil Administratif de l’UTICA a repris, lundi soir, les travaux de sa réunion exceptionnelle ouverte depuis le jeudi 25 juillet 2013. Les membres du Conseil choqués par la nouvelle de l’embuscade de Chaambi survenue le soir même ont exprimé leur :

– Condamnation de cette attaque terroriste et criminelle qui a causé un certain nombre de martyrs parmi les membres de l’Armée Nationale, et plusieurs blessés, présentant les condoléances les plus attristées de tous les adhérents de l’UTICA aux familles des martyrs, à l’Armée Nationale et à l’ensemble du Peuple Tunisien.
– Lancer un appel à soutenir davantage les forces de l’Armée et de sécurité nationale dans leur lutte contre le terrorisme, et les doter de tous les équipements nécessaires pour les aider à réussir leur mission et à protéger la sécurité et la stabilité du pays.

Par ailleurs, les membres du Conseil Administratif de l’UTICA ont examiné l’évolution de la situation politique et sécuritaire générale dans le pays, après l’assassinat de Mohamed Brahmi, membre de l’Assemblée Nationale Constituante, ainsi que le résultat des concertations de l’UTICA avec les forces politiques, les composantes de la société civile et les partenaires sociaux.

Les membres du conseil ont recommandé, dans ce cadre, de :

– Appeler toutes les forces nationales à éviter toute forme de tension et de violence et tout ce qui a attrait à diviser les Tunisiens, tenant en compte la conjoncture très délicate et sensible par laquelle passe le pays,
– Appeler à la création d’un gouvernement restreint de compétences nationales qui répond aux exigences de la conjoncture actuelle,
– Revoir les récentes affectations dans l’Administration Tunisienne, sur la base de la compétence et du professionnalisme,
– Poursuivre les travaux de l’Assemblée Nationale Constituante dans un délai ne dépassant le 23 octobre 2013, et charger un comité d’experts spécialisés de revoir le dernier projet de la constitution avant de le passer à l’ANC pour adoption dans les plus brefs délais,
– Arrêter un calendrier fixe pour les prochaines échéances électorales.