Le Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a appelé toutes les forces nationales et l’ensemble du peuple tunisien à faire montre de patriotisme et à faire prévaloir l’intérêt national en ces circonstances difficiles.
Le comité a appelé, lundi, dans un communiqué, à « hâter l’achèvement de la période restante de transition démocratique afin d’éviter des tensions indésirables et de consolider les libertés et les doits humains ».
Il a, par ailleurs, condamné l’assassinat du dirigeant du Courant populaire et député de l’Assemblée nationale constituante (Anc), Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier, considérant que ce crime visait à « intimider l’élite politique, à museler les voix libres du pays et à semer la zizanie et la discorde au sein du peuple ». Le comité supérieur des droits de l’Homme a, également, appelé à « assurer la protection de tous les acteurs politiques et les défenseurs des droits humains », engageant les autorités compétentes à faire toute la lumière sur les circonstances de ce crime atroce et traduire en justice ses auteurs.