Le Réseau euro- méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) ont appelé les autorités tunisiennes à garantir le droit de manifestation et de rassemblement pacifique.
Dans un communiqué commun, rendu public, mardi, les deux organisations expriment leur vive inquiétude face à la répression et l’usage excessif de la force à l’encontre des manifestants et participants à un sit-in, place du Bardo, devant l’Assemblée nationale constituante (Anc).
« Les forces de sécurité ont la responsabilité de garantir la protection de l’ensemble des manifestants, qu’ils soient partisans ou opposants aux autorités », soulignent le REMDH et la FIDH.
Les deux organisations appellent, également, les autorités tunisiennes à garantir que les forces de police et de sécurité ne recourent pas à l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants.
Plusieurs rassemblements ont été organisés tout au long du week-end, en Tunisie, suite à l’assassinat, le 25 juillet 2013, du député de l’ANC, Mohamed Brahmi. Les manifestants appellent, notamment, à la dissolution de l’ANC et du gouvernement en place. Des dispositifs policiers importants ont été déployés sur les principaux lieux de manifestations.