Le mouvement tunisien pour la liberté et la dignité a annoncé, lundi, la suspension de son activité au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC) jusqu’à nouvel ordre.
Le mouvement a noté toutefois que “la dissolution de l’ANC est infondée bien que sa mission ait échoué”, estimant qu'”une telle démarche est un appel à l’inconnu”, lit-on dans un communiqué du mouvement publié lundi.
Il a appelé à former un groupement politique, composé principalement des présidents des organisations et instances nationales, chefs de partis et des personnalités nationales, devant soutenir le gouvernement pour sortir de la crise politique que traverse le pays. “La situation actuelle du pays est dangereuse et risque de porter atteinte à la sécurité et à la paix sociales”, a-t-il estimé.
Et d’ajouter, que “la conciliation est plus que nécessaire de nos jours, appelant à calmer la tension dans l’intérêt du pays, et ce, malgré le rendement médiocre du gouvernement et de l’opposition”, d’après lui. Le mouvement a appelé à la nécessité de fixer le 23 Octobre 2013, une date-butoir pour la fin des travaux de l’ANC, notamment en ce qui concerne l’adoption de la constitution, la loi électorale et l’Instance supérieure indépendante pour les élections(ISIE).
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