Les réactions internationales se sont succédé, jeudi, après l’assassinat de Mohamed Brahmi, coordinateur général du courant populaire et membre de l’assemblée nationale constituante.
Dans un communiqué diffusé par l’Elysée, le Président François Hollande a condamné l’assassinat et demandé que “la lumière soit faite au plus vite sur ce meurtre comme sur celui dont chokri belaid a été victime il y a six mois”.
Le président français appelle l’ensemble des forces politiques et sociales en Tunisie à faire preuve, plus que jamais, de sens de la responsabilité afin de préserver l’unité nationale et garantir la poursuite du processus de transition démocratique.
Le ministre d’Etat britannique, chargé du Proche-Orient et de l’Afrique du nord, Alistair Burt a souligné que le Royaume Uni soutient la Tunisie et que le gouvernement de son pays est profondément préoccupé par l’assassinat de l’opposant politique Mohamed Brahmi.
La diplomatie algérienne a dénoncé fermement l’assassinat du coordinateur général du courant populaire et député à l’assemblée nationale constituante, soulignant son entière solidarité avec le peuple tunisien. Le porte-parole officiel du ministère algérien des affaires étrangères a indiqué dans une déclaration à l’agence de presse algérienne (APS) “Nous dénonçons, de nouveau, le recours à la violence sous toutes ses formes et appelons toutes les forces politiques tunisiennes à oeuvrer pour surmonter cette crise et préserver l’unité nationale afin de réussir le processus de transition démocratique”.
Pour sa part, le ministère suisse des affaires étrangères a dénoncé l’assassinat, appelant les autorités tunisiennes à arrêter les coupables, à les traduire en justice et à leur garantir un procès équitable. Le ministère suisse réitère son soutien au peuple tunisien en cette étape difficile et son appui au processus de transition démocratique dans le respect de la loi et en optant pour le dialogue.
Navy Pillay, haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé les autorités tunisiennes à ouvrir immédiatement une enquête sur ce crime et à condamner les coupables. Le président du parlement européen Martin Schulz a dénoncé, dans un communiqué, “l’assassinat horrible de Mohamed Brahmi”, indiquant que “ce crime tout comme celui qui l’a précédé ayant ciblé Chokri Belaïd doivent être élucidés”.
De son côté Jean-Claude Mignon, président de l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe a condamné fermement cet assassinat qui, a-t-il dit, a ciblé directement les acquis de la révolution tunisienne appelant dans le même contexte les autorités tunisiennes à traiter ce sujet avec tout le sérieux requis et les forces politiques à adopter un dialogue démocratique ouvert et pacifique.