Le secrétaire général du mouvement Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, a indiqué que les réserves émises par la Tunisie depuis 1985 à propos de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) sont en contradiction avec les orientations générales du Code du statut personnel qu’il qualifie de progressiste et ouvert.
Lors d’une conférence sur la Convention CEDAW, tenue lundi soir par le mouvement Nidaa Tounes, Taieb Baccouche a déclaré que cette rencontre vise à souligner la volonté de faire face aux tentatives de reconsidérer la levée partielle des réserves relatives à cette convention.
« Nous oeuvrons à consacrer clairement le principe de l’égalité totale homme-femme dans la nouvelle Constitution pour éviter tout retour en arrière », a déclaré de son côté Saida Guarrache, membre du bureau exécutif du parti, et militante des droits humains.
Pour sa part, Sana Ben Achour, professeur de droit, a estimé que la bataille se poursuit pour empêcher une remise en cause de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et pour obtenir la levée de toutes les réserves émises par la Tunisie la concernant.