La voie démocratique et sociale (Al-Massar) a fermement dénoncé les dépassements et les agissements commis par certains symboles du régime au pouvoir qui menacent les libertés individuelles et collectives, les qualifiant de “pratiques anti- démocratiques”.
Dans un communiqué rendu public lundi, Al Massar cite la tentative de saboter le meeting de Nidaa Tounes à Akouda (gouvernorat de Sousse), la plainte déposée par la présidence de la république contre le directeur de la chaîne Al Hiwar Ettounsi, Tahar Ben Hassine pour avoir appelé à la chute du gouvernement provisoire.
Al Massar critique également le laxisme du gouvernement face aux déclarations faites par le président du groupe Ennahdha à l’assemblée nationale constituante Sahbi Atig qui, a-t-il dit, constituent une incitation au meurtre contre ceux qui ne partagent pas les idées et les positions de son parti.
Al Massar a appelé à cesser d’instrumentaliser la justice pour résoudre les différends politiques, plaidant pour la libération du producteur de télévision Sami Fehri et de l’activiste tunisienne du mouvement «Femen» Amina Sboui.
Al Massar a appelé toutes les forces vives de la nation qui croient en la démocratie, au pluralisme et aux valeurs de la république, à unifier les rangs pour faire pression sur la troika au pouvoir et l’obliger à respecter la loi.