L’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC) organise, du 20 au 23 juillet, à la maison de la culture Ibn Khaldoun à Tunis, “Les soirées Abdellatif Kechiche”, consacrées à un cycle de projection de quatre films du cinéaste franco-tunisien.
Il s’agit de “La faute à Voltaire” (20 juillet), “L’esquive” (21 juillet), “La graine et le mulet” (22 juillet) et “Vénus noire” (23 juillet).
“La faute à Voltaire” (2000), relate l’histoire d’un homme (Jallel) qui s’embarque clandestinement en France dans l’espoir de tenter sa chance, tout en partageant la solidarité des déshérités.
Le long métrage “L’esquive” (2003), aborde la vie des jeunes dans les cités HLM en France alors que “La graine et le mulet” (2007) évoque l’histoire de Slimane Beji qui tente de conserver son emploi pénible, malgré l’âge. Car à 60 ans, ce père de famille divorcé doit faire face aux maintes difficultés financières de ses proches. Il ne reste plus qu’un rêve auquel il n’a pas renoncé: ouvrir son restaurant.
“Vénus noire” (2010), son avant dernier long métrage raconte la vie douloureuse d’une jeune femme esclave, Saartjie Baartman, surnommée la “Vénus hottentote”, originaire de la colonie du Cap (Afrique du Sud).
Réalisateur, scénariste et acteur franco-tunisien, Abdellatif Kéchiche a été récompensé plusieurs fois aux “César” et a remporté la Palme d’or du festival de Cannes 2013, pour son film “La vie d’Adèle”.