Le secrétaire général adjoint de l’Union régionale du travail (URT) de Tunis, Habib Jerjir, s’est insurgé, jeudi, contre l’exclusion du syndicat de l’établissement de la liste des chefs de missions diplomatiques, qui en serait au stade final.
Il a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que « la nomination des chefs de missions diplomatiques à l’étranger doit obéir aux critères de compétence, de professionnalisme et d’indépendance à l’égard de tous les partis politiques afin de servir l’intérêt du pays et les objectifs de la révolution ».
Le responsable syndical a souligné qu’il sera fait recours à d’autres formes de lutte, dont la grève, en cas de finalisation de la liste des chefs de missions diplomatiques sans concertation avec la partie syndicale.
Il a affirmé que « le ministre actuel des affaires étrangères n’a pas répondu à l’appel au dialogue lancé par l’Union, hormis une seule réunion avec le syndicat de base ».
Jerjir a souligné que les chefs de missions diplomatiques sont des compétences nationales qui représentent l’Etat et non les gouvernements.
Il a indiqué que le ministre actuel nommé pour son indépendance « est resté prisonnier des anciennes pratiques diplomatiques bien qu’il en ait été une des victimes ».
Plusieurs tentatives de l’agence TAP de recueillir une réaction du ministère des Affaires étrangères aux déclarations du responsable syndicale sont restées infructueuses.