La première réunion du conseil de l’Instance nationale de lutte contre la corruption tenue, mercredi, a été consacrée à l’examen des politiques générales de cet organisme, ainsi que de son règlement intérieur et de son budget pour la période restante de l’année 2013, selon le président de l’instance, Samir Annabi.
Le conseil de l’instance, a ajouté Annabi dans une déclaration à l’agence TAP, a aussi statué sur le recrutement des membres de l’organe d’investigation et de prévention de la corruption qui aura la charge de poursuivre l’étude des dossiers de corruption transmis à l’instance et d’en saisir les tribunaux.
L’Instance nationale de lutte contre la corruption, rappelle-t-on, est un organisme public indépendant doté de la personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière. Elle s’est substituée à la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation (CNICM), d’autant que la Convention des Nations Unies contre la corruption ratifiée par la Tunisie fait obligation aux Etats parties de se doter d’un organisme indépendant spécialement voué à la lutte contre la corruption.
Approuvée en conseil des ministres du 29 mai 2013, la liste des membres du conseil de l’instance a été publiée le mois suivant au Journal officiel. Ce conseil comprend 26 membres représentant l’Administration, la société civile et la magistrature.