Les agents du Centre d’études et de recherche des télécommunications (CERT) ont accepté, mardi, de lever le sit-in ouvert entamé hier pour demander la rectification des augmentations salariales au titre de l’année 2012 qui étaient en dessous de celles obtenues par l’ensemble des salariés des secteurs public et privé.
“Un accord a été trouvé avec le ministre des affaires sociales en vue de finaliser l’accord pour l’obtention, avec effet rétroactifs à partir de janvier dernier, des augmentations des salaires au titre de l’année 2012”, a confirmé à l’agence TAP le secrétaire général de la fédération de la poste et des télécommunications, Mongi Ben M’Barek.
Les employés du CERT, dont une majorité de cadres et d’ingénieurs, avaient accepté lors des négociations salariales de 2011 d’obtenir “une augmentation salariale minimale” dans le souci “de préserver leur entreprise”, a expliqué M. Ben M’Barek. Ils ont été, toutefois, pris de court et ont dû refuser les augmentations de 2012, qui étaient centralisées par le gouvernement et la direction syndicale, dans la mesure où elles étaient en dessous de celles obtenues par l’ensemble des salariés des autres secteurs.
Le ministère des affaires sociales s’était engagé “à trouver une solution auprès des autorités de tutelles”, précise un communiqué du ministère.
Une réunion se tiendra à cet effet, dans deux semaines, en présence d’un représentant du gouvernement, a indiqué le responsable syndical.