Le Syndicat des médecins généralistes, pharmaciens et médecins dentistes de la santé publique a annoncé l’entrée de tous les établissements publics de santé en une grève nationale sectorielle les 30 et 31 juillet.
Le SG du syndicat, Sami Souihli a expliqué que le comité administratif sectoriel relevant de l’Union générale tunisienne du travail réuni le 6 juillet a décidé d’observer cette grève au cas où le ministère de tutelle ne répond pas aux revendications relatives à l’amélioration de la situation matérielle et professionnelle des médecins et pharmaciens.
Cette grève, note le syndicaliste au cours d’une conférence de presse lundi à Tunis, est une forme de protestation contre l’indifférence de l’autorité de tutelle vis-à-vis des demandes légitimes des médecins et pharmaciens.
Le syndicat appelle à des négociations « sérieuses » avec le ministère de tutelle sur plusieurs questions concernant l’amélioration de la situation matérielle et professionnelle des médecins et pharmaciens, la consolidation des établissements de première ligne et la garantie des droits des citoyens dans les régions intérieures. Le système national de santé est menacé d’effondrement et souffre de plusieurs lacunes qui ont affecté son rendement et la qualité des services fournis au citoyen, a-t-il relevé.
Le syndicaliste déplore le manque d’équipements et de ressources humaines dans les hôpitaux publics et le phénomène grandissant de l’émigration des médecins. De son coté, Radhia Lejri membre du syndicat des médecins généralistes, pharmaciens et médecins dentistes chargée de la femme et de la jeunesse a parlé d’un grand écart entre les budgets alloués aux pharmacies dans les régions.