Au premier jour du mois de Ramadan, mercredi, l’ambiance dans la ville de Kébili est marquée par un manque d’engouement pour les marchés de légumes et de fruits et les multiples plaintes contre les prix élevés des viandes rouges, des dattes et des fruits, ainsi que les limites de l’offre.
Au marché municipal dans le centre-ville de Kébili, des citoyens se sont plaints des prix exorbitants des viandes rouges qui a dépassé les 18 dinars et du non respect des prix fixés par le ministère du Commerce et de l’Artisanat. Ils ont, aussi, considéré que l’offre a beaucoup régressé, au marché, par rapport à l’année dernière. D’autres citoyens ont appelé à l’ouverture rapide d’un point de vente du producteur au consommateur qui, peut- être, pourra aider à rationaliser les prix et à garantir un minimum de concurrence entre les commerçants.
Expliquant la situation dans le marché, des commerçants ont fait remarquer que Kébili s’approvisionne en fruits, légumes et viandes auprès des régions voisines, ce qui influe, obligatoirement, sur leur prix au marché de gros, avec, en plus, la marge bénéficiaire et le transport. D’autres commerçants ont expliqué le manque d’affluence des visiteurs dans les marchés, par le fait que la veille du 1er Ramadan a coïncidé avec le jour du marché hebdomadaire qui s’installe chaque mardi à Kébili et qui a permis aux habitants de la ville d’acquérir la grande partie de leurs besoins.