Le président de l’Association nationale des jeunes journalistes (ANJJ), Abderraouf Bali, a affirmé que l’évocation de son nom dans l’affaire dite “sahafiyoun sahafiyoun” est injustifiée, niant à ce propos toute implication dans cette affaire.
Dans une déclaration à l’Agence TAP au terme d’une conférence de presse tenue, mercredi, au siège de l’ANJJ, Bali a estimé que les accusations portées contre sa personne et contre le photographe Abderrahim Rezgui sont “graves” et “infondées”.
L’objectif de la conférence de presse est de prouver, documents à l’appui, que Néjiba Hamrouni, présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), a intentionnellement évoqué mon nom dans cette affaire dans le dessein de décrédibiliser l’Association des jeunes journalistes, a-t-il ajouté.
Le bureau exécutif du Syndicat qui adresse des accusations aux journalistes n’est pas habilité à en protéger les intérêts, a-t-il dit, réaffirmant l’appel à dissoudre l’actuel bureau et à en élire un autre.
De son côté, Béchir Ketiti, membre du comité de défense de l’ANJJ, a indiqué que les deux journalistes ont été interrogés en tant qu’accusés, affirmant que ”les accusations sont destinées à nuire à la personne de Abderraouf Bali et à l’association des jeunes journalistes qui dérange certaines parties”. Il a relevé que le dossier ”ne contient aucune preuve établissant l’implication de son client”.
De son coté, Néjiba Hamrouni, a assuré que le SNJT n’a jamais porté plainte contre un journaliste, ajoutant que le syndicat avait décidé, à la majorité des membres de son bureau exécutif « d’intenter un procès contre la page facebook (sahafiyoun Sahafiyoun) qui, a-t-elle dit, a ”déclenché une campagne diffamatoire à son encontre et contre des membres du bureau exécutif du syndicat et de leurs familles”.
”Raouf Bali a confondu entre ce procès et le procès intenté contre lui par le membre du bureau exécutif du SNJT, Salma Jelassi qui l’accuse de l’avoir menacé de mort via le réseau facebook” a-t-elle indiqué.
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