Le personnel politique tunisien s’est formé majoritairement à la fac pendant les années 60, 70 et 80. A l’époque, il y avait concomitamment et successivement et dans le désordre : Des destouriens, des perspectivistes, des trotskistes, des communistes, des communistes réformateurs, léninistes, marxistes, staliniens, des nasseriens, des maoïstes, des nationalistes arabes, des islamistes, des baathistes, des watad, …
Bref : On ne peut dire que c’est la très grande école de la Démocratie ! Et si la culture et la pratique partisane se résumaient à la résistance à des autocraties et non à la construction et proposition de projets de gouvernement, on ne peut que comprendre l’état d’immaturité de certains partis post 14 janvier, et le manque de culture de dialogue et de tolérance chez les hommes et femmes politiques de tous bords. Si on plus la religion, l’analphabétisme, la pauvreté culturelle et pécuniaire et l’absence de rationalité s’en mêlent au niveau populaire, l’équation devient sacrément complexe.
Post Hassen Zargouni