En prévision du démarrage du dialogue sociétal sur les politiques et stratégies de santé, un atelier de travail a eu lieu samedi à Tunis sur la qualité des soins préventifs et curatifs au niveau primaire.
Les participants à la rencontre ont soulevé les nombreuses lacunes dont souffrent les hôpitaux de premières lignes, dont, la mauvaise répartition des centres de santé de base, le manque des jours de travail dans ces établissements qui réservent peu de temps aux consultations médicales.
La relation entre le citoyen et les associations locales d’un coté et la première ligne de l’autre a été également abordée lors de la rencontre. Plusieurs intervenants ont insisté sur l’impératif de regagner la confiance en les établissements de soins de santé primaires en les dotant des moyens matériels et humains nécessaires.
Ils ont appelé à la révision de la carte sanitaire afin de l’adapter au mieux, aux besoins du citoyen là où il se trouve. Le dialogue sociétal sur les politiques et stratégies nationales de santé démarrera en novembre prochain au niveau régional et se poursuivra jusqu’au mois de janvier 2014, selon le vice président de la commission chargée du projet, Fayçal Ben Salah.
Une conférence nationale aura lieu en mars ou avril 2014, au plus tard, pour annoncer le nouveau plan de réforme du secteur, a-t-il ajouté. Présente à la rencontre, la conseillère en systèmes de santé à l’Organisation mondiale de santé Ann Liz Guisset a relevé que l’implication du citoyen à ce projet est le meilleur garant de sa réussite.