Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, samedi, la fermeture des établissements médiatiques en Egypte, sous le prétexte de leur agenda politique, et l’arrestation de leurs employés composés de journalistes, de présentateurs et de techniciens.
Ces mesures sont répressives et contraires aux pratiques démocratiques. Elles relèvent de l’autoritarisme, souligne un communiqué du SNJT qui appelle à l’annulation de la décision ordonnant l’arrêt de la diffusion de ces chaînes et à la mise en liberté immédiate des journalistes arrêtés.
Le SNJT appelle également toutes les forces démocratiques arabes et internationales à faire pression sur les autorités égyptiennes pour libérer les journalistes égyptiens en détention et ouvrir à nouveau les chaînes de télévision à la diffusion.
Le syndicat considère, dans ce sens, que la création de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle représente « une des garanties de la transition démocratique ».
Rappelons que suite à la destitution du président Morsi, des membres des forces de l’ordre et des militaires ont procédé à la fermeture de plusieurs chaînes satellitaires religieuses, d’obédience salafiste, parmi lesquelles « Masr 25 », « Ennes », « Al-Fadhila », « Al-Hafedh », « Al-Rahma », en plus du bureau de la chaîne Aljazeera en Egypte, pour empêcher l’incitation à la violence après la chute de Morsi.