
Ces mesures sont répressives et contraires aux pratiques démocratiques. Elles relèvent de l’autoritarisme, souligne un communiqué du SNJT qui appelle à l’annulation de la décision ordonnant l’arrêt de la diffusion de ces chaînes et à la mise en liberté immédiate des journalistes arrêtés.
Le SNJT appelle également toutes les forces démocratiques arabes et internationales à faire pression sur les autorités égyptiennes pour libérer les journalistes égyptiens en détention et ouvrir à nouveau les chaînes de télévision à la diffusion.
Le syndicat considère, dans ce sens, que la création de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle représente « une des garanties de la transition démocratique ».
Rappelons que suite à la destitution du président Morsi, des membres des forces de l’ordre et des militaires ont procédé à la fermeture de plusieurs chaînes satellitaires religieuses, d’obédience salafiste, parmi lesquelles « Masr 25 », « Ennes », « Al-Fadhila », « Al-Hafedh », « Al-Rahma », en plus du bureau de la chaîne Aljazeera en Egypte, pour empêcher l’incitation à la violence après la chute de Morsi.




