« La France est prête à travailler avec tous les représentants du peuple tunisien ( ) la France sait que islam et démocratie sont compatibles », a affirmé, vendredi, le président français François Hollande.
« Etroitement liées par leur histoire mais aussi par leur présent, la France et la Tunisie ont besoin l’une de l’autre » a-t-il ajouté. S’exprimant devant un auditoire des membres de l’Assemblée nationale constituante, Hollande a indiqué que sa visite reflète une volonté de refonder la relation entre la France et la Tunisie.
« Refonder notre relation, c’est d’abord assumer la vérité ( ) je promets, au nom de la France, à la veuve de Farhat Hached, à son fils et aux représentants de l’UGTT d’oeuvrer à rechercher et à faire toute la clarté sur son assassinat en 1952 », a-t-il relevé, ajoutant qu’il a d’ores et déjà donné ses instructions que tous les archives françaises relatives à ce dossier soient publiques.
Hollande a également saisi l’occasion pour rendre un hommage posthume à Chokri Belaid, qui l’a qualifié d’ « homme de conviction », formant le vu que toute la lumière soit faite sur son assassinat.




