« L’ingérence de l’armée dans les affaires politiques, la destitution d’un président élu et la suspension de l’application de la Constitution constituent une violation des attributs de l’Etat démocratique », a indiqué, vendredi, le gouvernement tunisien dans une déclaration, sur fond des derniers événements survenus en Egypte.
« Ces actes sont rejetés par les législations internationales et africaines », précise le gouvernement qui affirme « son attachement “de principe” à la neutralité de l’armée et son refus de l’ingérence de l’institution militaire dans les affaires politiques ou la suspension de l’application de la Constitution ».
Tout en dénonçant l’arrestation des journalistes et des politiciens ainsi que la fermeture des établissements médiatiques, la Tunisie exhorte l’Egypte, toutes composantes confondues, à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la patrie, à préserver l’unité nationale et la paix civile et à trouver une issue à cette situation par la voie du dialogue et du consensus pour relancer le processus d’édification démocratique et se prémunir contre tout ferment de division.