Mohamed fethi Bahria, originaire du Kef, retraité depuis févier dernier et atteint d’un handicap moteur a entamé aujourd’hui une grève de la faim sauvage pour protester contre le montant de la pension de retraite, inférieur à son salaire de base et qui ne lui permet pas de subvenir à ses propres dépenses” a-t-il dit.
Bahria, a indiqué au correspondant de la TAP dans la région, qu’il perçoit actuellement une pension de retraite de 140 dinars par mois, alors qu’il touchait auparavant, un salaire mensuel supérieur à 800 dinars.
Dans ce contexte, il a affirmé qu’il avait été atteint de paralysie dans les années 90 et qu’aucun établissement public n’avait accepté de le recruter alors qu’il était titulaire d’une licence en droit depuis 1985″.
Recruté par le conseil régional du Kef en tant qu’agent administratif temporaire en 1999, Mohamed Fethi Bahria n’a obtenu sa titularisation dans la catégorie A 2 que depuis deux ans.
Sa situation financière s’est nettement détériorée après sa mise à la retraite, en février. Face à la dégradation de sa situation, il a appelé les parties concernées dans le gouvernement à assumer leurs responsabilités morales et à lui venir en aide.
De son coté, le coordinateur régional de la ligue tunisienne des droits de l’homme au kef, Ali Khamassi a indiqué qu”un rapport détaillé avait été transmis au bureau national afin d’intervenir rapidement et de l’aider à obtenir ses droits légitimes.