Les cinq principales organisations patronales maghrébines (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) ont décidé de créer un conseil maghrébin pour l’entreprenariat inclusif dans le cadre de « la recherche de solutions inclusives et durables au problème de l’économie informelle ».
En vertu de la déclaration de Tunis adoptée mardi, les patronats maghrébins s’engagent à joindre leurs efforts pour “apporter des solutions durables et inclusives au problème de l’économie informelle qui affecte la croissance économique, l’intégration sociale et régionale, la paix et la stabilité de la région”.
Le plan d’action prévu par la déclaration de Tunis, porte notamment sur la construction de consensus, l’élaboration d’un programme de réforme et sa mise en oeuvre. Il s’agit également d’oeuvrer « à harmoniser les dispositifs réglementaires/normatifs, juridiques et légaux » de manière à rendre inutile le recours au secteur informel.
Le document prévoit également, un calendrier de réalisation de 36 mois. Au cours d’une cérémonie organisée à cette occasion les représentants de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE, Algérie) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM Maroc) ont procédé à la signature de la déclaration.
La Chambre du Commerce de Mauritanie et l’Union Générale des Chambres de Commerce, de l’Industrie et d’Agriculture de Libye, devraient signer prochainement cette déclaration, a précisé aux médias, la présidente de l’UTICA Wided Bouchamaoui.
Elle a souligné que les hommes d’affaires maghrébins ont décidé d’unir leurs efforts afin de préserver l’économie et les entreprises de leurs pays qui font face au même phénomène. Il s’agit d’encadrer les jeunes et les inciter à s’implanter pour leur propre compte.
Selon elle près de 50% des opérateurs de la région sont en dehors du circuit formel.