Des réfugiés du camp Choucha se sont rassemblés mardi devant le siège du ministère des droits de l’homme et de la justice transitionnelle pour exiger des solutions urgentes à leur situation. Un mouvement de protestation qui intervient au lendemain de la fermeture du camp sur décision du Haut comité pour les réfugiés( HCR).
Pour l’essentiel, les protestataires demandent d’être réinstallés dans des pays tiers (d’Amériques ou d’Europe). Ils accusent le HCR de les avoir abandonné en optant pour leur intégration en Tunisie. Le ministre des droits de l’homme et de la justice transitionnelle Samir Dilou a tenu, lors de sa rencontre avec les anciens pensionnaires du camp Choucha à expliquer que la décision de fermeture n’est pas du ressort des autorités tunisiennes. Il a toutefois affirmé l’engagement de la Tunisie à fournir toutes les aides nécessaires aux réfugiés loin du camp mais dans d’autres centres d’accueil proposés pour les abriter provisoirement. Les réfugiés du camp Choucha sont pour la plupart Tchadiens, Soudanais, Erythréen ou encore Somaliens.