Le ministère des droits de l’homme et de la justice transitionnelle a indiqué que les déclarations faites par les trois activistes du mouvement Femen libérées dans la nuit de mercredi dernier, à propos des conditions de leur détention qu’elles ont qualifiées de « dégradantes » et « ne respectant pas les droits humains » sont de « pures allégations mensongères ».
Dans une déclaration rendue publique vendredi, le ministère précise qu’aucune notification ne lui est parvenue de la part des activistes Femen ou des ambassades de leurs pays, faisant état d’un mauvais traitement qu’elles auraient subis pendant leur détention.
Bien que le gouvernement n’intervient pas dans le processus judiciaire et que les actes commis par les activistes Femen sont répréhensibles par le code pénal tunisien, les accusations ont été émises de toutes parts avant et après le prononcé du jugement, regrette le ministère.
Le ministère des Droits de l’homme souligne l’attachement à ce que tous les prisonniers reçoivent un traitement digne quelques soient les accusations portées à leur encontre sans aucune discrimination négative ou positive et conformément à la législation nationale et aux traités internationaux, souligne-t- on de même source.
Le ministère rappelle avoir dépêché le 4 juin courant, pendant la détention des activistes Femen, une délégation en son nom conduite par une magistrate pour s’enquérir de leurs conditions d’incarcération.
Les trois activistes avaient déclaré recevoir un bon traitement de la part de la direction de la prison et avoir rencontré des représentants des ambassades de leurs pays.