Le conseil scientifique de la faculté de droit, des sciences économiques et de gestion de jendouba a décidé la fermeture de cet établissement universitaire à partir d’aujourd’hui, jusqu’à lundi prochain, avec la possibilité d’étendre cette mesure à une date indéterminée.
Cette mesure a été décidée au cours d’une réunion extraordinaire tenue vendredi matin, par le conseil scientifique de la faculté “devant l’impossibilité de la tenue, pour la quatrième fois consécutive, des épreuves de la session de conrôle”, a indiqué un communiqué rendu public par le rectorat, ajoutant que le conseil scientifique avait accepté de satisfaire les demandes des étudiants, portant notamment sur “la révision des décisions du conseil de discipline de l’université de jendouba.
L’accent a été mis egalement dans ce communiqué sur “l’impossibilité de dialoguer avec les étudiants”. Une conférence de presse qui devait avoir lieu jeudi, au siège du gouvernorat de jendouba pour donner quelques éclaircissements sur ce sujet, a été annulée. Le doyen, le président de l’université et des membres du conseil scientifique ont été empêchés de quitter le siège de la faculté, à cause du sit-in des étudiants.
Dans ce cadre, le président de l’université, Hassen Bacha a indiqué, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région, qu’il avait présenté ses excuses aux journalistes, niant ce qui avait été publié par certains médias, concernant le refus de l’administration de donner des précisions sur la situation actuelle. A noter que les épreuves avaient été interrompues, lundi 17 juin, après les protestations de certains étudiants notamment ceux qui ont été traduits devant le conseil de discipline pour avoir triché et qui avaient contesté les sanctions émises à leur égard.
Des étudiants qui ont soutenu les candidats écartés pour des raisons disciplinaires sont determinés à poursuivre la grève jusqu’a satisfaction de leurs revendications dont notamment la démission du doyen de la faculté et ont menacé les autorités de poursuivre le mouvement de protestation. Le périmètre proche de la faculté de droit, des sciences économiques et de gestion a connu un déploiement des forces de sécurité et de l’armée afin d’éviter les actes de violence et d’assurer l’accés des étudiants à la faculté.