Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, jeudi, « les agressions caractérisées et récurrentes » contre les journalistes, appelant ces derniers à envisager toutes les formes de lutte et de protestation qui peuvent aller jusqu’à la grève générale pour imposer l’application de la loi.
Dans une déclaration publiée à la suite de cet incident, le SNJT accuse des éléments appartenant aux “ligues de protection de la révolution” d’avoir agressé verbalement et physiquement des journalistes alors qu’ils couvraient un rassemblement de protestation devant l’Assemblée nationale constituante (Anc).
A noter que des photographes et des journalistes ont organisé un sit-in dans le hall de l’Anc et signé une pétition appelant le gouvernement à assumer sa responsabilité pour ce qui est de combattre la violence.
Le syndicat général de la culture et de l’information, relevant de l’UGTT, a lui aussi condamné, jeudi, dans une déclaration, les agressions répétées contre les journalistes, les qualifiant d’« atteinte au secteur et à son personnel ».
Le syndicat s’est, notamment, dit déterminé à défendre tous ses adhérents par toutes les formes légales de lutte, y compris la grève. *
La LPR aurait nié, via les réseaux sociaux, les agressions contre des journalistes, accusant ces derniers de « faire obstacle au processus de validation de la loi d’immunisation de la révolution ».