“Nous sommes prêts à hausser le ton et à recourir à de nouvelles formes de militantisme pour revendiquer la satisfaction de nos revendications, que nous estimons raisonnables et légitimes”, a déclaré mardi à la TAP, Noureddine Chemingui, secrétaire général du syndicat des inspecteurs de l’enseignement primaire.
En marge de la commission administrative des inspecteurs de l’enseignement primaire, tenue au siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Chemingui a dénoncé le mutisme du ministère de tutelle qui, a-t-il dit, “n’a pas honoré ses engagements”.
“Il a été convenu, lors d’une réunion, le 21 mai dernier, avec les autorités de tutelle, de signer dans la semaine suivante, un nouvel accord stipulant la mise en uvre des conventions conclues précédemment, mais rien n’a été fait”, a-t-il fait savoir. Les revendications s’articulent autour de la mise en uvre des accords signés précédemment entre le ministère de tutelle et le syndicat en date du 24 mars 2011, du 13 décembre 2011 et du 28 février 2012, de promulguer les décrets dans le journal officiel de la République tunisienne et d’attribuer aux inspecteurs les primes spécifiques (rentrée scolaire et prime kilométrique) outre l’aide à l’acquisition d’une voiture pour faciliter leurs déplacements et améliorer leurs conditions de travail.