Lancement de Carven en Tunisie : Les senteurs du printemps dans un pays où il a été volé

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La Tunisie de la révolution du Jasmin n’a pas pu, en cet an 2013, apprécier les senteurs du printemps. Son printemps pourtant si beau, si parfumé, aux  arômes des marguerites, des violettes, des coquelicots et du géranium s’est éteint sans que l’on puisse en humer les fragrances sauf les odeurs nauséabondes des dépôts à ordures…

Fort heureusement, la Tunisie inhale de nouveau les parfums du printemps et par la grande porte, celle de la maison Carven, qui revient sur scène en force avec « Carven, le Parfum ». Un bouquet floral tout en harmonie fruité au fond boisé avec du santal et du patchouli et dont le cœur floral dévoile du jasmin, de l’ylang et du pois de senteur.

Le flacon  cylindrique est en verre dépoli et sablé illustrant à la perfection du beau métissage entre la fiole minimaliste, presque utilitaire, et le cabochon rectangulaire entouré d’une bague dorée de haute couture.

Son introduction à Tunis a été orchestrée par Alya Hamza dans un lieu très évocateur, celui de la villa Didon. Sa présentation a été assurée par Pierre Benoit, représentant régional de la marque Carven qui en a profité pour raconter l’histoire de la célèbre marque française de prêt-à-porter et de parfums créée en 1945.

« Je voulais jouer avec les valeurs Carven au féminin : une élégance intemporelle qui semble …si facile…j’avais envie d’une fragrance qui ressemblerait à un gros bouquet de fleurs fraîchement coupées, avec du tempérament et du sillage », indique Francis Kurdjian, le créateur de Carven, le Parfum. Il est d’autant plus vrai que les femmes tunisiennes dont le sillage sent le danger du conservatisme réactionnaire ont besoin d’être « boostées », elles qui possèdent autant de tempérament que de féminité pour faire face à tout souffle rétrograde.

Pour celles qui veulent s’offrir ce parfum tout en douceur, c’est disponible à Tunis, chez Point M.

Il faut reconnaître que dans tous les pays du monde, alors que la crise économique frappe durement, les industries de la parfumerie, des arômes, de la cosmétique se portent comme un charme. Et faute de l’existence d’une véritable industrie de luxe dans notre pays, nous nous contentons d’être de maigres exportateurs d’essences de parfums ou d’huiles essentielles et d’offrir un marché potentiellement consommateur de produits de luxe.