A la lumière des informations diffusées dans certains journaux nationaux et sur les réseaux sociaux au sujet de l’annulation du festival de Boukornine, le ministère de la culture tient à souligner, dans un communiqué de presse, son attachement à organiser ce festival séculaire comme à l’accoutumée et dans l’échéance prévue.
Le ministère s’engage, ajoute la même source, à déployer tous les efforts nécessaires en concertation avec les autorités locales et la délégation régionale de la culture de Ben Arous afin que la programmation réponde aux aspirations du public de ce festival de longe date et loin de toutes “manoeuvres”.
Le ministère rappelle qu’elle a accordé en 2012 et pour la première fois une subvention financière au festival ainsi que des spectacles subventionnés afin de lui épargner de lourdes charges.
Auparavant et sous couvert de l’anonymat, un membre du comité directeur du festival de Boukornine à Hammam-Lif (gouvernorat de Ben Arous) a confirmé samedi l’annulation de la 34ème édition du festival qui devait se tenir, du 11 juillet au 6 août, pour des raisons financières.
Selon cette source, “cette décision a été prise car le gouvernorat de Ben Arous n’a pas attribué la subvention consacrée au festival”. De son coté, Dakher Akremi, délégué régional de la culture au gouvernorat de Ben Arous, a qualifié cette décision « d’acte anticipé et unilatéral », précisant que la délégation de la culture de Ben Arous et le ministère de la culture n’assument aucune responsabilité dans ce dossier.
Une commission au sein de la délégation régionale de Ben Arous a été mise en place pour sélectionner, parmi cinq candidatures présentées, un comité directeur pour le festival.
Le comité directeur démissionnaire, et présidé par l’artiste Leila Toubal, a eu la charge de diriger le festival, selon le délégué régional de la culture.
Pour rappel, l’information relative à l’annulation du 34ème festival de Boukornine a été diffusée sur des sites de réseaux sociaux sans citer les raisons. Une conférence de presse est prévue, mardi 25 juin, à Tunis, pour expliquer les raisons de cette décision.