Une conférence de presse tenue par le comité de défense des individus arrêtés à l’issue des troubles du 18 octobre 2013 à Tataouine et de la mort de Lotfi Naguedh, président de l’union régionale des agriculteurs et coordinateur du mouvement Nidaa Tounès, a permis aux membres de ce comité de donner sa version des circonstances de cette affaire et d’expliquer la décision prise, récemment, par la cour de cassation de Tunis, de transférer le dossier de l’affaire de la chambre d’accusation de Médenine à celle de Sousse.
Les membres du comité ont expliqué que “la marche contre les symboles de la corruption du 18 octobre 2012 à Tataouine était pacifique et que le défunt Lotfi Naguedh, décédé au cours de ces troubles, souffrait de malaises cardiaques, contrairement aux allégations qui ont voulu faire croire que c’était un assassinat politique”, selon leur affirmation.
Dans ce sens, ils ont ajouté que “les individus arrêtés étaient les défenseurs de Lotfi Naguedh et que toutes les preuves montrent leur innocence des chefs d’accusation de meurtre avec préméditation pour deux accusés et participation au meurtre contre les autres”.
“L’affaire de Tataouine”, est aussi connue sous le nom de “l’affaire du meurtre de Lotfi Naguedh”, président de l’Union régionale des agriculteurs et coordinateur du mouvement Nidaa Tounés, à Tataouine.
Ce meurtre avait été commis le 18 octobre 2012, au cours d’une marche dans la ville de Tataouine, organisée par le comité régional de la ligue nationale pour la protection de la révolution et les partis de la troïka au pouvoir, dans cette région.