La chambre régionale des commerçants de l’artisanat, relevant de l’UTICA a organisé mercredi matin à Tunis, un sit-in devant le ministère du tourisme.
Un grand nombre d’artisans ont, en plus, fermé leurs locaux à la Médina de Tunis et à Sidi Bousaïd ( banlieue nord de la capitale).
Les contestataires parmi les commerçants de l’artisanat ont exprimé leur mécontentement en raison de «l’entêtement» des agences de voyages spécialisées dans l’encadrement des croisières touristiques, à monopoliser les flux touristiques, en les orientant vers des locaux commerciaux bien déterminés au détriment des autres, pour une contrepartie financière.
Lassaâd Rassaâ, membre du syndicat de l’artisanat a considéré que ce comportement est une atteinte au droit des commerçants qui souffrent du transfert des flux touristiques depuis le port de la Goulette vers six locaux seulement au détriment du reste des commerçants, ce qui a eu des effets négatifs sur leurs revenus.
Il a évoqué le refus des autorités compétentes de traiter les dossiers des croisières et de garantir un minimum de justice et d’égalité entre les différents intervenants.
Rassaâ a appelé le ministère de tutelle à désigner des inspecteurs permanents pour contrôler l’activité des guides touristiques et garantir le droit du touriste à choisir librement le local où il fait ses achats.
Les membres du bureau exécutif de la chambre régionale des commerçants de l’artisanat de Tunis ont affirmé dans un communiqué publié le 10 juin 2013, qu’en dépit de l’organisation de nombreux mouvements de protestation et la création d’une commission mixte chargée d’organiser et de suivre le déroulement des croisières, aucun résultat palpable n’a été enregistré.
Le bureau exécutif a dénoncé le manque de sérieux des administrations concernées au niveau du traitement des dossiers des croisières et de leur organisation.
Il convient de signaler que l’agence TAP n’est pas parvenue à obtenir des éclaircissements auprès du ministère du tourisme, sur cette question.