A l’instar d’autres pays, en Tunisie aussi nous avons des personnes qui sont devenues des personnalités mais qui n’ont pas eu leur baccalauréat.
Le président déchu Ben Ali :
L’ancien président de la République tunisienne, Zine El Abidine Ben Ali n’a pas obtenu son baccalauréat. C’est en tout cas ce que révèle Aly Zmerly, dans son livre «Ben Ali le ripou».
En voici un extrait :
«Le secrétariat d’État à la Défense nationale annonça pour le mois de septembre un concours sur épreuves en plus d’un test psychotechnique pour la sélection de deux catégories de jeunes en vue de créer un premier noyau d’officiers de l’armée tunisienne grâce à une formation à Coëtquidam, dans le Morbihan, en France, à l’Ecole spéciale militaire interarmes dite école de Saint-Cyr, parce que c’est au village de Saint-Cyr, près de Paris, que cette école fut créée par Napoléon en 1802.
Le premier groupe devait être titulaire du baccalauréat, quant au deuxième groupe, il devait avoir accompli au moins quatre années d’enseignement secondaire.
L’appel du gouvernement reçut un appel particulièrement favorable parmi les jeunes. Il y eut plus de 250 candidats. Deux sur cinq seulement furent admis. La première liste, celle des bacheliers, comprenait vingt lauréats environ. Ils étaient appelés à suivre, à Saint-Cyr, la formation normale offerte à leurs camarades français. Les 80 lauréats non bacheliers de la deuxième liste devaient recevoir une formation accélérée de 6 mois au sein d’un bataillon spécial créé pour la circonstance. Ben Ali faisait partie de la deuxième liste. Il était tout heureux. Enfin, finie la misère!».
Dans son ouvrage, l’auteur a raconté l’enfance et la jeunesse de Ben Ali à Hammam-Sousse et les conditions de son entrée dans l’armée.
Certains chargés de mission auprès de la présidence de la République
C’est ce qu’a déclaré la députée à l’ANC, Samia Abbou, en avril dernier, dans une interview accordée au journal Al Mijhar.
Le député à l’ANC Ibrahim Kassas
Selon sa biographie citée sur Wikipédia, on lit «Jeune, il quitte la Tunisie pour faire le tour de l’Europe avant d’atterrir en Irak, pendant la guerre du Golfe, où il trouve du travail et rencontre sa compagne. Il rentre en Tunisie où ses conditions de vie sont difficiles.
Il travaille comme chauffeur de poids-lourd, puis, ne pouvant garder son travail, demande de l’aide au gouverneur de Kébili qui l’aide à obtenir une licence pour travailler en tant que chauffeur de louage».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tarek Dhiab
Selon sa biographie officielle, mais également ses déclarations, Tarek Dhiab n’a pas été jusqu’au BAC, ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé ministre du Sport.
L’ambassadeur tunisien en Libye, Ridha Boukadi
Dans une interview accordée à Shems Fm, le président du Parti Al Majd, Abdelwaheb Al Hani a, affirmé que l’ambassadeur de la Tunisie en Libye n’a aucune compétence professionnelle nécessaire pour la gestion et le suivi des relations diplomatiques tunisiennes avec la Libye.
Il a ajouté que la nomination de Boukadi, mécanicien de formation, est l’une des plus tristes nominations faite par le gouvernement et qu’il a été nommé seulement pour son appartenance au mouvement Ennahdha.
Adel Almi, président de l’Association centriste pour la sensibilisation et la réforme
A en croire les informations qui circulent sur le net, Adel Almi serait un marchand de légumes et ancien activiste du RCD, qui s’est converti à l’islamisme au lendemain de la révolution.
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Appel à Contribution:
Connaissez-vous d’autres personnalités politiques (députés à l’Assemblée constituante , membres du gouvernement ) qui n’ont pas obtenu le bac ? Si oui, lesquelles ?