Le porte-parole du parti « la Voie démocratique et sociale » (Al-Massar) Samir Taieb a estimé samedi à Gafsa que la Tunisie est aujourd’hui à la croisée des chemins.
Pour sauver la Tunisie et préserver son intérêt supérieur, il va falloir que l’on unifie les positions et défendre un seul projet contre un autre projet qui « n’est pas tunisien », a-t-il soutenu.
« Nous parviendrons à la constitution d’un large front politique regroupant Nidaa Tounes et le Front populaire », a-t-il assuré lors d’un meeting qu’il a présidé à El Gtar (gouvernorat de Gafsa).
Samir Taieb a précisé, à cet égard, que l’Union pour la Tunisie discutera avec le Front populaire des moyens de créer un front politique et de trouver un terrain d’entente sur la plupart des points qui intéressent le pays.
Une fois constitué, ce front politique agira pour la Tunisie et non contre qui que ce soit, a- t-il affirmé.
Dans un tout autre registre, le porte-parole d’Al-Massar a réfuté l’existence d’une crise d’identité en Tunisie, estimant que les problèmes auxquels fait face la Tunisie sont essentiellement d’ordre économique et social et « ne cessent de s’amplifier en l’absence de programmes destinés à les résoudre et en raison de l’incompétence du gouvernement de la Troïka ».
« Les régions qui ont déclenché l’étincelle de la révolution du 14 janvier sont aujourd’hui plus misérables », a regretté Samir Taieb, estimant que la liberté reste le seul acquis de la révolution.