
Le rappeur avait été condamné, jeudi, par le Tribunal de première instance de Ben Arous, à deux ans de prison ferme avec exécution immédiate de la peine, pour avoir insulté la police.
Dans une déclaration, rendue publique, vendredi, Al-Massar estime que ce jugement brime les libertés dans une affaire liée à la liberté d’expression et de création. Il est disproportionné par rapport à la nature du fait commis et à d’autres condamnations dans des affaires qui ont porté préjudice à l’Etat et à sa sécurité.
Al-Massar affirme, dans ce sens, son rejet de toutes les formes d’humiliation et d’outrage à l’égard des forces de l’ordre.
Al-Massar condamne, par ailleurs, les actes de violence perpétrés contre les journalistes et les membres du comité de soutien du rappeur, appelant le ministère de l’Intérieur à l’ouverture d’une enquête concernant les dépassements et au respect des droits humains.




