Les institutions et le développement régional

La politique de l’ancien régime était la politique du chiffre, quitte même à créer des filières à l’avenir rapidement bouché.
Le développement des régions ne se fait pas par la prolifération des institutions universitaires.

Si nous voulons retenir, voire attirer les compétences dans les régions démunies, il faut un développement économique (agricole et industriel), une facilitation de l’accès (routes, transport en commun), un développement culturel et touristique.
La multiplication des médecins et des pharmaciens ne résout pas les problèmes de santé. Il faut produire les richesses qui permettront de financer la santé.
Arrêtons les politiques de fuite en avant. C’est le citoyen qui finit par en payer les conséquences. Sachons garder raison.

Commentaire Mohamed Salah Bourras à l’article Tunisie: Création d’une deuxième faculté de pharmacie