Une convention de partenariat a été signée, lundi après-midi, entre le Conseil général des banques et institution financières islamiques (CIBAFI) et l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis, pour la mise en place, pour la première fois en Tunisie, dun double diplôme en finance islamique, fourni par les deux institutions.
L’objectif de ce partenariat est de favoriser l’ouverture de l’université sur son environnement local et arabe, en renforçant les outils déchange dexpertise et de savoir », a indiqué le président de l’Université de Tunis, Hmaied Ben Aziza, insistant sur limpératif de doter l’université des outils nécessaires pour qu’elle anticipe l’avenir et s’adapte aux nouvelles exigences du marché financier”.
De son côté, le secrétaire général du CIBAFI, Omar Hafiz, a mis laccent sur le rôle joué par ledit Conseil dans le développement de la finance islamique, dautant plus que le CIBAFI, dont la date de création remonte à lannée 2001, compte plus de 120 membres et rassemble les plus grandes institutions financières islamiques (banques, sociétés de takaful ).
L’expert en finances islamiques, Mohamed Nouri, a souligné pour sa part, l’importance de ce nouveau diplôme, qui se présente sous forme dun mastère professionnel en finance islamique.
Selon lui, la majorité des pays occidentaux s’intéressent de plus au plus au nouveau produit que représente la finance islamique, en veillant à intégrer ce nouveau cursus dans ses universités. Il a cité l’exemple de la France, dont le mastère en finances islamiques est présent dans 12 universités.
Ce nouveau diplôme, concernera les professionnels dotés dun diplôme de lenseignement supérieur et dune expérience professionnelle de trois ans, au moins”. « Le cursus des études sétalera sur une période de deux ans et se basera sur par un volet académique et un autre pratique (stages et projet de fin détudes).
Une fois achevé avec succès, ce mastère offrira aux étudiants des opportunités d’embauche dans les plus grandes institutions de la finance islamique”, a-t-il conclu.