« Les chefs de parti qui avaient suspendu leur participation au dialogue national, faute de compromis, se verront proposer la mise en place de nouveaux mécanismes pratiques à même de booster le processus de négociations », a déclaré, mercredi, Khalil Ghariani, représentant de l’UTICA à la commission de suivi du dialogue national inter-partis.
Cette décision a été prise au terme de la réunion, mardi, des parrains du dialogue national, a-t-il déclaré, rappelant que les partis politiques représentés à la commission de suivi du dialogue national s’étaient dit mécontents de la manière dont se déroule le dialogue. Ghariani a aussi indiqué que le comité de suivi reprendra ses travaux en fin de cette semaine.
« Nous avons grandement besoin d’un compromis, et sommes appelés à donner une nouvelle chance à ce dialogue », a-t-il ajouté. L’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) est l’initiatrice du dialogue national inter-partis pour parvenir à un consensus sur la nouvelle constitution, et ce avec le concours de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (FTDH), de l’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et du Conseil de l’ordre des Avocats de Tunisie.