Le « Hezbollah-Tunisie » (parti n’ayant pas encore obtenu son visa légal) a décidé de changer de nom suggérant « Hezb Al-Umma » pour se conformer aux dispositions de la loi sur les partis en Tunisie.
Dans un communiqué rendu public mardi, le parti a démenti l’information relayée par certains médias selon laquelle le Hezbollah-Tunisie serait un parti « extrémiste et violent », estimant que le nom « Hezbollah » n’est pas l’apanage des seuls chiites et que son idéologie est totalement différente de celle du Hezbollah libanais.
« Le refus par le gouvernement d’octroyer un visa légal pour le «Hezbollah-Tunisie » est décision politique, regrette le parti. Dans une déclaration donnée vendredi dernier à l’agence TAP, le conseiller auprès du chef du gouvernement chargé du développement politique et de la réforme démocratique Jamel Taher Aoui a affirmé que le fondateur du parti Seif Laajili avait bien déposé une demande de formation du parti « Hezbollah-Tunisie », jugeant, toutefois, que les articles 3 et 5 du règlement intérieur du parti sont en contradiction avec les dispositions des articles 3 et 4 du décret-loi n°87-2011 en date du 24 septembre 2011 organisant les partis.
« Le fondateur de ce parti a été avisé, par courrier, de ces notifications, le 21 mai 2013 », a-t-il rappelé, précisant que Laajili avait déposé, le 27 mai 2013, un nouveau dossier pour la création d’un parti ayant pour nom « Hezb Al-Umma » qui, a-t-il dit, « est actuellement, soumis à l’étude ». Il convient de rappeler que quelque 170 partis politiques sont légalement autorisés en Tunisie.