« Le processus de développement dans le gouvernorat de Sidi Bouzid n’a pas réussi à remédier à la pauvreté, au chômage et à la marginalisation et à jeter les fondements d’une véritable justice sociale », a regretté, dimanche, le porte-parole officiel du parti « Al-Massar ».
« Cet échec est justifié par l’absence d’une décision politique et la persistance de certaines parties à avorter tous les appels au dialogue », a-t-il expliqué, lors d’un meeting à Sidi Bouzid.
A cet égard, il souligné l’engagement du parti « Al- Massar » à présenter un plan d’urgence en faveur des régions marginalisées qui, a-t-il dit, aura à améliorer l’infrastructure, à multiplier les opportunités d’emploi et à créer un fonds de développement régional.
« Al Massar », a-t-il ajouté, est fermement engagé à se dresser contre tout dépassement ou défaillance constaté notamment dans le projet de la Constitution et à militer en faveur de l’édification d’un Etat civil moderne sur la base de la souveraineté du peuple, de la séparation des pouvoirs et de la préservation des libertés publiques et individuelles.
Plusieurs participants à ce meeting ont exprimé leur mécontentement de la situation difficile qui prévaut dans la région et dénoncé l’absence d’un développement régional équitable, la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen, la hausse continue des prix et la pénurie d’eau.
Ils ont, également, critiqué le « manque de réactivité » des autorités compétentes face à cette situation, mettant l’accent, à ce propos, sur la nécessité de trouver des solutions urgentes à la situation foncière dans la région qui, ont-ils estimé, « constitue la principale pierre d’achoppement dans le processus de développement social à Sidi Bouzid ».
Le meeting s’est déroulé en présence des membres du bureau politique et du comité central du parti Al-Massar, en plus de partisans du parti provenant des gouvernorats de Sidi Bouzid, Nabeul, Kasserine, Gafsa, Tunis et Bizerte.