Le Conseil supérieur de lutte contre la corruption et de recouvrement des avoirs et biens de l’État a examiné, vendredi, la situation de la Commission nationale de lutte contre la corruption et la malversation.
Présidée par le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, le Conseil s’est penché, également, sur le dernier rapport de la commission de confiscation.
Il a, aussi, évoqué les incidences de l’annulation par la justice européenne des sanctions prises contre plusieurs proches de l’ex-président Zine el Abidine Ben Ali sur l’opération de restitution des avoirs détournés et les moyens de soutenir le Conseil de l’Europe dans le recours intenté contre ce jugement.
En janvier 2011, l’UE avait décidé de geler les avoirs de trois proches de Ben Ali, soupçonnés de détournement de fonds publics et font l’objet d’une enquête judiciaire des autorités tunisiennes. Il s’agit de Mohamed Sakhr El Materi, Slim Chiboub, et Mohamed Ben Moncef Trabelsi.
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