Le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a plaidé, jeudi, en faveur de l’adoption d’une loi incriminant les agressions contre les forces de sécurité intérieure, leurs familles et les locaux de leur travail.
Selon un communiqué rendu public par le Syndicat, un projet de loi a été élaboré dans ce sens pour réprimer tout acte d’agression prenant pour cible les forces de sécurité intérieure ou leurs familles, faisant remarquer que ce projet de loi ne manquera pas de contribuer à rétablir la confiance en les forces de l’ordre, restaurer le climat de paix et de stabilité et garantir la réussite de la transition démocratique.
Selon un autre communiqué, l’Association tuniso-euro- méditerranéenne des jeunes (ATEMJ), « ce projet de loi est lacunaire et risque de contribuer au retour d’un Etat dictatorial et policier ».
« Le texte de loi comporte plusieurs notions vagues et floues, sujettes à de multiples interprétations qui peuvent ouvrir la voie à la violation du principe de citoyenneté et de dignité des citoyens », précise le même communiqué.
A cet égard, l’Association appelle les autorités de tutelle à éviter les solutions réparatrices et à mettre en place un dispositif de réforme globale de l’appareil sécuritaire.
Plusieurs critiques ont été émises pour dénoncer le projet de loi incriminant les agressions contre les forces de sécurité intérieure, par crainte du retour de la dictature.