Le 20 Septembre 2011, Une information des plus surprenantes avait fait le buzz sur les réseaux sociaux et les médias. Un mandat de dépôt a été émis contre L’Ex-ministre de la Défense nationale, Ridha GRIRA, dans le cadre d’une affaire dans laquelle il est poursuivi en sa qualité d’ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Un citoyen ordinaire aurait eu comme première réaction « Justice a été rendu au peuple « révolutionnaire » », pour un politique que je suis ma réaction a été « il y a aiguille sous roche ».
Je n’ai jamais connu M. GRIRA avant que je ne m’intéresse à son cas et pour cause : Le 14 janvier 2011. Les évènements de cette journée me hantent et je n’arrive toujours pas à avoir une réponse complète à mes interrogations. Aucune certitude sur le déroulement des évènements ; cependant une chose est sure : le nom de Ridha GRIRA est omniprésent.
Je ne vais pas revenir sur les faits ni sur les raisons qui ont poussé l’ancien Président Zine El Abidine Ben Ali à partir, néanmoins en assemblant les pièces du puzzle je tombe sur une conclusion incontestable et incontestée : M.GRIRA est le sauveur de la Tunisie. M.GRIRA a su prendre les bonnes décisions au bon moment afin d’éviter le pire à la Tunisie. Par conséquent, c’est l’homme à faire taire coute que coute ; je dis bien coute que coute. Pourquoi ? Tant que la stabilité politico-sécuritaire n’est pas assurée, on ne peut ouvrir ce dossier.
L’arrestation de M.GRIRA n’est en aucun cas liée à son passage au Ministère des Domaines de l’État et des Affaires Foncières. On l’a arrêté pour qu’il se taise.
Si je me suis permis de rédiger ces quelques lignes avant l’imminente publication d’un document qui revient sur tous les évènements qui ont précédé et suivi la journée du 14 janvier et qui repose sur des témoignages d’anciens Militaires et d’agents de renseignements, c’est par honnêteté intellectuelle que je me dois de rendre hommage à ce Monsieur.
Réaction de Thamer Karam à l’article Ridha Grira dans un état critique